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Banana Splita
13 janvier 2016

Le mercredi, on lit...

Mais sous la couette, aujourd'hui, pour cause de gros rhume.

J'ai néanmoins pas mal lu cette semaine, et je continue le défi "52 livres" commencé le 1er janvier.

Du bon et du moins bon. Le moins bon, c'était 43, rue du vieux cimetière.

43

Je n'ai vraiment pas compris le succès du livre. Il est vide, sans intérêt, mais peut-être est-ce vraiment de la littérature pour enfants (de 8 ou 9 ans) plus que pour adolescents - ce que j'imaginais.

Le "bon", et là, je pourrais y aller un peu plus fort, c'est l'excellent On n'a rien vu venir. On me l'avait conseillé il y a des mois, et il traînait depuis dans la pile de livres à lire. Pourtant, à peine avais-je eu le temps de l'ouvrir qu'il était déjà terminé. Il s'agit d'un roman d'anticipation politique qui décrit l'arrivée au pouvoir, en France, dans un futur qu'on imagine très proche, d'un parti politique extrêmiste. Je n'ai vu qu'après l'avoir lu que les sept voix qui s'expriment dans le livre le font sous la plume de sept auteurs différents, tant les styles se confondent et fonctionnent à merveille ensemble. Un livre dont on devrait rendre la lecture indispensable. J'ai bien l'intention de le recommander chaudement à quelques adolescents autour de moi.

on n'a

Enfin, et avec du retard, comme toujours, j'ai lu Charlotte, de David Foenkinos. Prêté par une adorable petite Charlotte de 14 ans, qui me le conseillait depuis un an. Et j'ai aimé. Je n'avais lu aucun livre de Foenkinos avant celui-ci, alors que ma rencontre avec cet écrivain m'avait vraiment donné envie de le lire, il y a déjà plus de dix ans. Je pense que le fait d'avoir partagé quelques dizaines de minutes avec lui avait excusé le fait de ne pas le lire, depuis. Quand on me parlait de Foenkinos, au lieu de le citer, je détournais la conversation par un vaniteux : "Ah oui, je le connais, j'ai passé une soirée (sens de l'exagération) avec lui il y a des années. Très sympa, d'ailleurs. Au Flore, le soir de la remise des prix. Ticky Holgado m'avait tranché du jambon fumé." Et là, ça y est, j'ai franchi le pas. J'ai adoré l'écriture, le choix du vers, et l'explication qu'en fait l'auteur ; cette façon de rendre compte du fait qu'il avait le souffle coupé, à tout moment, en découvrant la vie de Charlotte Salomon, jeune artiste au destin tragique.

Je n'ai finalement été déçue qu'à la toute fin, en refermant le livre et en tapant "Charlotte Salomon" sur Google. Mais peut-être aurait-il été préférable de voir ses oeuvres "en vrai" pour les apprécier davantage.

cha

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